Quand on se parle entre collègues chez Agendrix, l’impératif ne fait pas partie des temps de verbe utilisés.
Nous travaillons ensemble plutôt que l’un pour l’autre. Nous proposons plutôt que d’ordonner.
Nous avons fait le choix de ne pas implémenter la traditionnelle pyramide comme structure organisationnelle. À vrai dire, nous croyons que la meilleure hiérarchie de startup est de rester le plus horizontal possible.
Ainsi, tout le monde participe aux tâches, même les plus ingrates; Il n’est pas rare de voir le président faire le ménage! Plusieurs pourraient dire que c’est une perte de temps monumentale et que ça coûte cher. Chez Agendrix, nous voyons cela comme une manière de donner l’exemple aux autres.
Il faut travailler à bâtir des liens solides entre les membres de l’équipe et exploiter la force de la complémentarité. Chaque individu a un bagage différent qui permet d’améliorer une facette de l’entreprise.
1. Chercher la compatibilité en priorité
La réussite d’une hiérarchie de startup horizontale commence dès la période d’embauche d’un nouvel employé.
Nous sommes au courant des compétences que détient notre équipe actuelle. Le but n’est pas de trouver quelqu’un qui connait tout, mais un individu qui va améliorer l’équipe et non lui nuire.
Il faut être conscient que ce n’est pas tout le monde qui est fait pour travailler dans une startup. Ça prend des gens proactifs qui ont de l’ambition et qui n’hésitent pas à entreprendre des tâches sans nécessairement qu’on doive leur demander.
Lors d’une entrevue, aucun problème à tenir une partie où on pose des questions plus conventionnelles. Par contre, il faut aussi tenter de se visualiser en train de travailler avec cet individu et imaginer sa capacité à adhérer au mode startup.
Une personne autonome pourra s’intégrer sans trop de difficulté à la hiérarchie de startup horizontale. Elle ne nécessitera pas sans cesse d’être supervisée.
2. Faire confiance aux autres
Éprouver de l’admiration pour ses collègues parce qu’ils sont les meilleurs dans leur domaine de prédilection est primordial.
Plus une équipe est petite, plus les responsabilités sont grandes pour chacun. Ainsi, il n’est pas rare qu’une tâche majeure soit effectuée par un ou deux membres de l’équipe seulement.
Pour réussir à livrer la marchandise, chaque membre de notre équipe doit prendre la responsabilité de mener ses projets à terme.
Cela est possible seulement s’il y a un lien de confiance entre chacun.
Il faut absolument que les autres membres de l’équipe soient persuadés que la tâche sera accomplie dans les délais et avec le niveau de qualité attendu.
3. Laisser l’égo à la maison
Ou encore mieux, carrément l’abandonner.
Nous nous sommes promis de toujours respecter le travail des autres. Éviter de dire que telle ou telle chose ne vaut rien.
Nous tentons plutôt de cerner les faiblesses et d’amener une critique constructive du travail des autres.
Tout le monde ici accepte de se faire remettre en question, que ce soit un junior, un senior ou un associé. Même que nous carburons à cela : toujours chercher à s’améliorer.
Nous n’encourageons pas la culture de la perfection!
Lorsque l’on s’attaque à des tâches en petit nombre, il n’est pas impossible de se planter.
Quelqu’un qui se trompe, ou échoue, peut tirer des conclusions et s’améliorer. Même que ses apprentissages sont considérables dans la mesure où ils solidifient la base de connaissances de l’équipe.
Au final, l’important est de concentrer les efforts à bâtir un meilleur produit et à se surpasser. Pas à faire gonfler l’égo personnel de chacun. Agendrix est l’accomplissement de plusieurs individus. Donc, lorsqu’on reçoit des éloges, elles ne reviennent pas a quelqu’un personnellement, mais à un tout.
Finalement, personne ne devrait se confiner à garder ses connaissances pour lui-même. Au contraire, la passation des connaissances au sein d’une équipe ne fait qu’augmenter sa capacité et sa puissance!
